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Clauses et motifs de rupture du CDI dans la sécurité privée : ce qu’il faut absolument savoir
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📢 Dans le secteur de la sécurité privée, les contrats à durée indéterminée (CDI) sont fréquents, mais certains professionnels découvrent parfois qu’une clause contractuelle ou une situation particulière peut entraîner une rupture du contrat sans indemnité. Cet article explique en détail les motifs légaux, les clauses à surveiller, et les situations qui peuvent mettre fin à un CDI, afin d’aider chaque agent à défendre ses droits. 1) Les bases légalesLe Code du travail et le Code de la sécurité intérieure régissent la relation employeur/employé dans la sécurité privée. Les agents de sécurité, SSIAP, cynophiles, convoyeurs et opérateurs PC sont soumis à des conditions d’exercice strictes : carte professionnelle CNAPS valide, absence de condamnations incompatibles, formation obligatoire, et respect des consignes de sécurité. 2) Clauses contractuelles spécifiques dans la sécurité privée- 📜 Clause de moralité et d’honorabilité : toute condamnation grave ou retrait de carte CNAPS peut entraîner une rupture immédiate du CDI.
- 🎓 Clause de qualification : l’obligation de posséder et maintenir les diplômes (CQP, SSIAP, cynophile) est une condition essentielle. La perte de qualification ou d’aptitude peut mener à une rupture.
- 🚧 Clause de mobilité : certains CDI imposent une mobilité géographique. Un refus répété d’affectation peut être considéré comme une faute.
- 🕒 Clause d’adaptabilité des horaires : imposée par la convention collective, elle peut entraîner des changements importants de planning. Un refus injustifié peut constituer une faute.
- 🔐 Clause de confidentialité : divulguer des informations sensibles (plans de sites, procédures d’urgence) peut justifier un licenciement immédiat.
 3) Motifs légaux de rupture du CDI sans indemnité- ⚖️ Faute grave : absence injustifiée, abandon de poste, non-respect des consignes de sécurité, comportements violents ou mise en danger d’autrui.
- 🚨 Perte de la carte professionnelle CNAPS : obligatoire pour exercer, son retrait entraîne l’impossibilité de travailler légalement.
- 📛 Refus de missions essentielles : refus répété d’assurer une prestation prévue par le contrat (site, horaires, astreintes) sans justification valable.
- 🧾 Falsification de documents : CV, diplômes, badge, RIO ou tout document administratif falsifié entraîne une rupture immédiate.
- 🔍 Condamnation judiciaire incompatible : un casier judiciaire actualisé peut rendre un agent inapte légalement.
- 🏢 Licenciement économique : possible si l’entreprise subit des difficultés financières, mais les droits au chômage et indemnités sont alors maintenus.
 4) Photographies et preuvesDans ce secteur, tout agent doit savoir que chaque incident ou faute est souvent documenté par des photos, vidéos ou main courante numérique. Ces éléments servent de preuves dans le cadre d’une procédure disciplinaire ou judiciaire. Les entreprises sont encouragées à conserver ces preuves, et les agents peuvent aussi les utiliser pour leur défense devant les prud’hommes. 5) Bonnes pratiques pour protéger son CDI- 📚 Relire son contrat et repérer les clauses de mobilité, confidentialité et disponibilité.
- 🔐 Maintenir sa carte professionnelle et ses formations à jour.
- 🧾 Consigner chaque mission, incident et communication importante dans les mains courantes.
- 📞 En cas de doute, contacter son délégué syndical, son service RH, ou une association spécialisée.
- 📷 Toujours garder des preuves (photos, échanges écrits) en cas de litige.
 À retenir : Dans la sécurité privée, la vigilance est essentielle. Le CDI protège les agents, mais certaines fautes ou situations légales peuvent entraîner une rupture immédiate. Connaître ses droits est le meilleur moyen de se défendre.
 
 
